Déclaration de l'American Astronomical Society, ce soir
J'avoue que je suis doublement halluciné, ce soir...
Je voulais traduire un article de Space.com, relatant cette déclaration, mais devant toutes les erreurs écrites, j'ai renoncé.
Bon, je ne veux pas accabler la charmante et jeune Denise Chow, qui a une maîtrise de journalisme mais qui ne passe sûrement pas tout son temps libre à étudier le Soleil. Ce n'est pas si grave, dans une époque ou le travail est si mal payé, et si mal fait...
Je suis aussi halluciné par ces déclarations, je cite " inhabituel(les) et inattendu(es)"... Alors que cela fait au moins deux ans que la baisse de l'activité solaire à long terme est avérée et certifiée. J'ai même retrouvé un billet sur l'autre blog, où j'en parle, en janvier 2010 ( ce n'était pas la première fois ).
Mais là aussi, soyons magnanimes... Les scientifiques doivent annoncer avec fracas ce qui est évident depuis des années, car il leur faut des preuves "scientifiques". Ce qu'un grand nombre tire comme conclusion de la juste observation, de la logique, un scientifique doit mettre des années ( et beaucoup d'argent ) pour le prouver avant de l'annoncer.
Cela peut paraître insignifiant, mais tout le système repose là dessus. Pour prouver quelque chose, le scientifique doit avoir des crédits conséquents. Pour avoir des crédits conséquents, il faut qu'il reste scientifiquement correct, c'est à dire dans le sens financier du terme... La boucle est bouclée. Tout le système est ainsi fait.
C'est ce que j'appelle le scientisme. Je ne condamne pas la plupart des scientifiques, ils font ce qu'ils peuvent, et n'ont pas le choix s'ils veulent poursuivre leurs études.
Dans le cas de ce soir, les implications sont déjà présentes, mais la propagande médiatique et scientiste est telle, que cela passera inaperçu. Mais les implications les plus importantes seront futures, à court terme, je pense, au niveau humain.
Mais assez de digression, passons en aux faits.
L'annonce de ce soir, de l'American Astronomical Society, porte sur la chute annoncée de l'activité solaire pour le cycle actuel et les deux ou trois prochains. Elle concerne trois études dissociées qui arrivent aux mêmes conclusions.
Flux Interne
Frank Hill est l'auteur principal de l'une des études qui ont utilisé les données du groupe Global Oscillation Network pour examiner les caractéristiques internes du Soleil. Le groupe comprend 6 stations d'observation de part le monde.
Les astronomes ont examiné un flux interne Est-Ouest du vent zonal, appelé "oscillation de torsion".
La lattitude des ce courant interne correspond à la formation des taches du prochain cycle, et des modèles ont prédit avec succés l'arrivée tardive du cycle actuel ( cycle 24 ).
"Nous nous attendions à voir le début de l'écoulement zonal pour le cycle 25 ( le prochain ), mais nous ne voyons aucun signe.
"Cela indique que le prochain cycle commencera en 2021 ou 2022, ou ne commencera pas du tout"... ( Je pense que le cycle 25 sera très faible, mais qu'il aura lieu. Je me pose des question pour le 26, dans 25 ans, à peu près... Note de Ferlin )
Champ Magnétique
Avec plus de 13 années de données recueillies avec le telescope Mc Math-Pierce à Kitt Peak, en Arizona, Matt Penn et William Livingston ont observé que le champ magnétique solaire moyen a diminué de manière significative au cours du cycle 23 et dans l'actuel cycle 24.
En conséquence, les températures des taches ont augmentées.
Si ce champ magnétique descent en dessous d'un certain seuil, les taches ne pourront tout simplement plus se former.
Couronne Solaire
Dans la troisième étude, Richard Altrock, directeur du programme de la Force Aérienne de Recherche Coronaire à l'installation de l'ONS, au Nouveau Mexique, a examiné la couronne solaire et a observé un ralentissement significatif de l'activité magnétique.
Il a passé au crible 40 années d'observations de l'ONS Télescope Coronographique de 16 pouces ( 40 cm).
Habituellement, les nouveaux cycles font appraître les tâches à environ 70° de lattitude, puis elles se déplacent vers l'équateur.
Le nouveau champ magnétique pousse en même temps les taches de l'ancien cycle vers 85° de lattitude. ( Les deux cycles se croisent. Note de Ferlin )
Le cycle actuel, cependant, est différent.
Le cycle 24 a commencé en retard et n'est pas assez fort pour monter haut vers les pôles. Ce qui indique un maximum du cycle ( prévu en 2013/2014 ), très faible, voire nul ( ????? Il ne peut plus être nul... Note de Ferlin ).
"Si la ruée des pôles ne se termine pas, cela crée un énorme dilemne pour les théoriciens, car cela signifierait que les taches du cycle 23 ne disparaitront pas. Personne ne sait ce que le Soleil fera dans ce cas".
Fin de citation. Alors j'ai une question, car j'ai moi aussi mes limites. Les taches du cycles 23 et 24 se déterminent par " Delta" ou "Beta"?... Qui détermine quoi?... Merci à ceux qui ont compris de m'éclairer, ce sera un grand pas pour moi...
Sinon, pour commenter cette annonce, nous nous dirigons tout droit vers un minimum solaire, comme cela est annoncé depuis deux ou trois ans par les observateurs avertis. Reste à savoir à quel minimum nous allons être confrontés. Vue la faiblesse intrinsèque et dramatique de notre société qui se veut pourtant invincible, elle ne pourra pas survivre à un minimum de Maunder ( 1645/1715 ) où les températures hivernales, en Europe, étaient habituellement de -40° C.
Déjà, nous connaissons des hivers jamais connus depuis 3 ou 4 décennies, et ce n'est que le début d'une longue chute qui durera au moins 3 ou 4 décennies, aussi...
Mais je peux vous faire une prophétie sans me tromper : les médias vous persuaderont que ce n'est dû qu'au Co2...